dimanche 6 octobre 2013

Hartfelsenschloss

rmlf68 | octobre 06, 2013 | Aucun commentaire

Extrait d'une page trouvé sur le site internet http://www.geocaching.com

Superbe vue sur le vallon de Wuenheim, le HWK….Possibilité de croiser des chamois sur ce parcours qui fait partie des plus beaux de ce massif.
 
Les lieux. Nous allons parcourir des positions françaises de la première Guerre Mondiale dans le vallon du Gutenbach (« Bonnegoutte »), dont le chemin mène au Freundstein, mais nous n’irons pas jusque là. Nous resterons dans le secteur dit Hartfelsenschloss (HFS), du nom d’un éperon rocheux où se dressait autrefois un château-fort. Le secteur du HFS (nommé un jour « Rochedure » par les soldats) constituait pour les Français une position intermédiaire entre le Hartmannswillerkopf (HWK) et le Sudelkopf, ces deux enjeux âprement disputés par les belligérants. L’endroit fut occupé dès les premiers mois de la guerre par des unités de la 66e division d’infanterie et devint, à partir de décembre 1914, un secteur structuré du front, où se succédèrent des unités des 66e puis 46e divisions d’infanterie, en particulier des bataillons de chasseurs alpins (BCA). Le secteur HFS avait deux fonctions principales : observation et surveillance des pentes Nord du HWK occupées par les Allemands, puis protection de l’accès au Freundstein, barrant le passage vers la vallée de la Thur. La découverte. Près du parking, à l’entrée du vallon du Gutenbach, se dresse la croix Zimmermann ; nous nous engageons sur le chemin en direction du Freundstein. Un peu plus loin, voici, de part et d’autre du chemin, deux anciens fortins allemands : les Feste Limburg et Feste Stein, avant-postes allemands verrouillant l’accès vers Wuenheim et Soultz. A 300 mètres de là, sur la droite du chemin, se dresse une imposante masse rocheuse de porphyre. C’est le Grossfelsen, ancien appui des premières lignes françaises du secteur Hartfelsenschloss-Rochedure. Un poste d’observation y a été creusé, probablement en 1916. Plus haut dans le vallon, une stèle rappelle qu’il y avait là un cimetière des chasseurs. La stèle a été érigée sur ordre du commandant Ratier, chef du 6e bataillon territorial de chasseurs alpins (BTCA). En suivant un sentier balisé par un triangle bleu, nous arrivons à une chapelle entièrement construite en bois en 1916 par le 7e BTCA sous les ordres du commandant Chicotot, en l’honneur d’un officier du 68e BCA, le capitaine Sicurani, mort au HWK au cours de l’offensive du 21 décembre 1915. Non loin de la chapelle, près du sentier balisé par une croix rouge, et après avoir dépassé un petit monument également érigé par le 6e BCTA, nous arrivons à l’éperon du Hartfelsen sur lequel se dressait jusqu’au XVIe siècle un château-fort dont on ne voit plus rien ; s’il en était resté quelques vestiges au début du XXe siècle encore, les événements de la guerre les ont fait disparaître. Nous revenons sur nos pas et nous prenons à gauche le sentier balisé par un rond jaune, direction la cache finale. C’est par ce même sentier que nous redescendons au fond du vallon, entre de petits fortins des anciennes lignes allemandes. Par endroits, la forêt a des aspects tels qu’ils devaient être en 1918, avec des troncs calcinés, certains couchés. Ce sont les effets conjugués de « Lothar » et d’un récent incendie. Avertissement. Cette promenade peut être faite en famille. Cependant, concernant les étapes 1 et 4, seules les personnes entraînées et bien chaussées devront y accéder. Pour la présentation du circuit nous nous sommes inspirés du bulletin n° 85 de la société d’histoire « Les Amis de Soultz », intitulé « Autour de la chapelle Sicurani ». Pour plus de renseignements, contacter «Les Amis de Soultz », 6 rue du Vignoble, 68790 Morschwiller-le-Bas ; mail : rouby.edouard @ orange.fr



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