lundi 14 mars 2011

Dis c’était comment la moto en 1967?

rmlf68 | mars 14, 2011 | Aucun commentaire

Dis c’était comment la moto en 1967?: "
Dis c'était comment la moto en 1967? par moto-journal
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1967, après la Bastille, les motards se rassemblent du côté d’Alesia et foncent en bande dans le Lot, sous la houlette d’un certain Christian Lacombe (ex tête pensante de Moto Journal aujourd’hui à la retraite). L’affaire est filmée par le non moins célèbre Gérard Pirès (réalisateur entre autres des films « Taxi ») et vaut son pesant de cacahuètes. On y découvre la passion injectée sans filtre dans les veines. Il semble pourtant qu’à part les démarrages au kick et les séances de mécanique au bord de la route, 43 ans plus tard, les problèmes des motards n’ont pas tant changé que ça. Comment rouler vite sans se faire gauler? Les riverains qui se plaignent du bazrd créé par ces rassemblements, etc, etc…

Ce que confirme notre Christian Lacombe : » C’est l’esprit motard depuis toujours. Cette année encore, je suis allé à la concentration des Millevaches et franchement, j’ai retrouvé le même esprit qu’en 1970. Il y a des choses qui, comme ça, ne changent pas. J’ai toujours considéré que la moto, c’était un truc de rebelle. T’es pas comme les autres et tu le restes. On avait établi des chronos de référence entre Marcillac et Cahors. Je me souviens même que lors du tournage, Gérard Rolland était venu avec un casque bol tout cabossé. Dans un virage, il avait juste croisé de trop près une deux chevaux qui ne penchait pas du même côté que lui. Il ne s’en souvient pas, sans doute le choc. On pourrait croire que moins de motards ont une telle passion exclusive pour la moto aujourd’hui. Mais il faut voir qu’on était très peu à pratiquer la moto en France dans les années 60. 150 à 200 000 peut-être. Ramené au nombre de motards aujourd’hui, je suis sûr qu’il reste toujours autant de vrais passionnés. »

T’es sûr, Christian, rien n’a vraiment changé? : « Si deux choses. L’agressivité que certains motards peuvent avoir envers les conducteurs de voitures et aussi le côté destructeur de matériel que certains peuvent avoir avec leur propre machine. »

Ce petit côté rebelle que tu affiches à l’époque, aucun regret? « Honnêtement, non. Quand dans le reportage, je dis que les flics se trainaient, ça m’avait causé quelques ennuis mais j’ai assumé. Ce sont des choses que les gens n’oseraient plus dire aujourd’hui. On aimait la vitesse. Je considère juste que, comme pour tous, il faut que jeunesse se passe. »

A consommer très vite puisque nos droits d’exploitation (archives INA) de cette petite pépite ne durent que 15 jours après première sa première diffusion.
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