mercredi 28 mai 2014
vendredi 16 mai 2014
«La situation me parait de plus en plus comparable»«Le danger que la situation s'aggrave comme en août 1914 grandit de jour en jour», a estimé le social-démocrate de 95 ans, né peu après la fin de la Première Guerre mondiale et qui a servi dans l'armée allemande pendant la Seconde guerre mondiale, dans une interview au quotidien allemand Bild.
«La situation me parait de plus en plus comparable. L'Europe, les Américains et aussi les Russes se comportent comme ce que décrit l'auteur Christopher Clark dans son livre Les somnambules», a-t-il ajouté.
Il s'est emporté contre les fonctionnaires et les bureaucrates à Bruxelles, qui «comprennent trop peu» la politique étrangère. «Ils placent l'Ukraine devant le soi-disant choix de se décider entre l'Est et l'Ouest», estime celui qui fut chancelier allemand de 1974 à 1982.
Bruxelles «se mêle trop de politique étrangère, alors que la plupart des commissaires européens la comprennent à peine», ajoute-t-il.
«C'est de la mégalomanie»«L'exemple le plus récent est la tentative de la Commission européenne d'intégrer l'Ukraine. Et après encore la Géorgie. Pour mémoire, la Géorgie se trouve hors de l'Europe. C'est de la mégalomanie. Nous n'avons rien à y faire», martèle-t-il.
Pour contrebalancer le pouvoir de la commission européenne, «composée de 28 commissaires et de milliers de bureaucrates», M. Schmidt appelle à un «putsch» qui donnerait davantage de prérogatives au Parlement européen. «Cela réussira seulement si le Parlement se révolte», dit-il, à 19 jours des élections européennes.
mardi 13 mai 2014
L'objectif est de protester contre la dégradation des espaces naturels et notamment la création de projets d'aménagement sur les sommets. SOS Massif vosgien, qui fédère une douzaine d'associations, appelle aussi à limiter la route des Crêtes à 40km/h et à la fermer un dimanche par mois.
Source dna
lundi 12 mai 2014
Taubira refuse de chanter "La Marseillaise" : Collard la traite de "fausse note ministérielle":
Alors que autres ministres chantaient "La Marseillaise" lors de la commémoration de l'abolition de l'esclavage, Christiane Taubira est restée muette. Elle a ensuite expliqué ce silence en comparant l'hymne à un "karaoké d'estrade". Propos qui ont déclenché un tsunami de réactions, en particulier à l'extrême-droite.
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dimanche 11 mai 2014
La maladie de Lyme (ou « Borréliose de Lyme »), est une maladie bactérienne (zoonose et parasitose) qui touche l'Homme et de nombreux animaux. Elle est caractérisée par une grande diversité (génétique, épidémiologique, clinique et diagnostique) carmultiviscérale (pouvant affecter divers organes) et multisystémique (pouvant toucher divers systèmes).
Elle évolue sur plusieurs années ou décennies, en passant par trois stades (ces stades étant théoriques, car en réalité plus ou moins différenciés, parfois entrecoupés de périodes de latence ; ils peuvent se chevaucher pour certains symptômes). Non soignée et sans guérison spontanée au premier stade, après une éventuelle phase dormante, cette maladie peut à terme directement ou indirectement affecter la plupart des organes humains, de manière aiguë et/ou chronique avec des effets différents selon les organes et les patients, et finalement conduire à des handicaps physiques et mentaux. Des séquelles etrechutes sont possibles. Les critères diagnostiques, les dépistages, les traitements, comme l'aspect chronique de cette maladie font actuellement l'objet d'une controverse dans le monde médical, entre experts mondiaux1.Elle est classée parmi les « borrélioses » parce qu'induite par des bactéries du genre Borrelia et parmi les « maladies à tique » car transmise (exclusivement ou presque, semble-t-il) par des morsures de tiques. C'est l'une des deux grandes formes de borréliose (maladies infectieuses bactériennes véhiculées et transmises à l’homme par les tiques ou des poux de corps) ; les autres étant les borrélioses tropicales.
Pour des raisons encore mal comprises, elle est en plein développement, notamment en Europe, dans l'est et l'ouest des États-Unis et semble-t-il moindrement en Alaska et au Canada. Présente dans 65 pays, elle est devenue la plus fréquente de toutes les maladies vectorielles transmises à l'Homme dans l'hémisphère nord2. Selon les CDC, elle a en 2009 dépassé le VIH en incidence et elle est la 7e maladie la plus déclarée aux États-Unis où, autrefois cantonnée au nord-est, elle continue à gagner du terrain partout. En 2010, 9 États du Nord ont déclaré 66 % des cas, les 34 % restants étant déclarés dans le reste du pays où l'augmentation du nombre de cas a été de 10 % en deux ans (2008-2010).
Elle évolue sur plusieurs années ou décennies, en passant par trois stades (ces stades étant théoriques, car en réalité plus ou moins différenciés, parfois entrecoupés de périodes de latence ; ils peuvent se chevaucher pour certains symptômes). Non soignée et sans guérison spontanée au premier stade, après une éventuelle phase dormante, cette maladie peut à terme directement ou indirectement affecter la plupart des organes humains, de manière aiguë et/ou chronique avec des effets différents selon les organes et les patients, et finalement conduire à des handicaps physiques et mentaux. Des séquelles etrechutes sont possibles. Les critères diagnostiques, les dépistages, les traitements, comme l'aspect chronique de cette maladie font actuellement l'objet d'une controverse dans le monde médical, entre experts mondiaux1.Elle est classée parmi les « borrélioses » parce qu'induite par des bactéries du genre Borrelia et parmi les « maladies à tique » car transmise (exclusivement ou presque, semble-t-il) par des morsures de tiques. C'est l'une des deux grandes formes de borréliose (maladies infectieuses bactériennes véhiculées et transmises à l’homme par les tiques ou des poux de corps) ; les autres étant les borrélioses tropicales.
Pour des raisons encore mal comprises, elle est en plein développement, notamment en Europe, dans l'est et l'ouest des États-Unis et semble-t-il moindrement en Alaska et au Canada. Présente dans 65 pays, elle est devenue la plus fréquente de toutes les maladies vectorielles transmises à l'Homme dans l'hémisphère nord2. Selon les CDC, elle a en 2009 dépassé le VIH en incidence et elle est la 7e maladie la plus déclarée aux États-Unis où, autrefois cantonnée au nord-est, elle continue à gagner du terrain partout. En 2010, 9 États du Nord ont déclaré 66 % des cas, les 34 % restants étant déclarés dans le reste du pays où l'augmentation du nombre de cas a été de 10 % en deux ans (2008-2010).
lundi 5 mai 2014
dimanche 4 mai 2014
samedi 3 mai 2014
vendredi 2 mai 2014
jeudi 1 mai 2014
Lors de sa tournée habituelle de ramassage, l’équipe de démineurs fait étape près de cet éperon rocheux, rebaptisé Vieil-Armand par les Poilus. Trente mille soldats français et allemands s’y sont entretués pendant la Première Guerre mondiale.
Une charge explosive peu habituelle vient tout juste d’être exhumée. «Regardez ça, on dirait un vieux tuyau de poêle et pourtant il y a là plusieurs kilos d’explosifs, potentiellement actifs», s’exclame le chef-démineur, ancien militaire, en arrachant du sol l’énorme munition, certainement tirée depuis les lignes allemandes.
«La Première Guerre mondiale, fut un laboratoire d’essai pour de nouvelles munitions. Avec l’enlisement des positions, il a fallu inventer une nouvelle artillerie, dite +de tranchées+. Les munitions étaient conçues à la va-vite, avec des matériaux improvisés. On testait chacun des explosifs que l’on concevait», explique-t-il en entreposant avec précaution cette munition à l’arrière du camion.
Cent ans après le début du premier conflit mondial, l’Alsace vit sur un tapis de munitions non explosées, susceptibles encore de semer la mort.
Difficile d’estimer le nombre des déchets de guerre qui sommeillent encore au fond des jardins, dans les champs ou les caves alsaciennes. Sur le milliard et demi de munitions tirées pendant le conflit, 20% n’auraient pas explosé, selon le centre interdépartemental de déminage de Colmar.
Autant de bombes à retardement que les démineurs de la sécurité civile doivent mettre hors d’état de nuire, à mesure qu’elles ressurgissent de la terre et du passé.
- Du travail pour sept siècles -
Sept jours sur sept, 24H sur 24, ces hommes s’assurent que la «Der des Der» ne tue plus. «Depuis la fin de l’hiver, on reçoit une dizaine de demandes d’interventions par jour», indique le chef des démineurs de Colmar, Didier Schahl.
Chaque année, une vingtaine de tonnes d’obus, grenades et autres mortiers datant des deux guerres mondiales sont récoltés par cette unité. Une mission titanesque qui devrait durer encore «sept siècles», estime cet expert, qui dirige douze maîtres-artificiers.
Direction Aspach-le-Haut, à 15 km de Mulhouse. Des employés d’une déchetterie viennent de découvrir des obus chimiques, disséminés dans un amas de cailloux lors d’une opération de concassage. L’explosion accidentelle a été évitée de justesse.
«Dans ces cas-là, le risque est important car il y a des contraintes énormes sur les dispositifs de sécurité de mise à feu», souligne le démineur Frédéric, qui gratte, de ses mains gantées, les ogives des obus pour déterminer la composition des explosifs.
Car derrière leur aspect dégradé, ces projectiles n’ont rien perdu de leur dangerosité. «Avec l’oxydation, l’explosif migre et devient plus sensible qu’avant», explique-t-il.
En Alsace, de rares catastrophes ont durablement marqué les esprits. Comme en 1981, lorsque six enfants ont perdu la vie en manipulant un projectile de mortier dans la cour de leur école à Bremmelbach (Bas-Rhin).
«ça a été le début d’une prise de conscience de la population. Les gens nous ramenaient directement les obus qu’ils trouvaient», se rappelle Édouard Hannauer, mémoire vivante des démineurs alsaciens.
Mais la très grande majorité des accidents pyrotechniques serait liée à des fautes de comportement graves de la part de collectionneurs ou de pilleurs de champs de bataille imprudents, précisent les démineurs.
Habitués à côtoyer la mort en permanence, les professionnels ne sont pas non plus à l’abri d’un accident. En 2007, deux démineurs ont ainsi trouvé la mort à Metz alors qu’ils reconditionnaient des munitions en vue de leur destruction.
Reliées à une mine antichar, les vieilles munitions sont maintenant enfouies dans une gravière, dont le lieu est tenu secret. Cette opération est effectuée chaque semaine à heure fixe, en accord avec les communes voisines. «Quatre, trois, deux, un, Feu !», lance Didier Schahl, en appuyant sur le bouton rouge du détonateur, pour un dernier bouquet final.
En Alsace, les obus de la Grande Guerre se ramassent à la pelle